Qu’est ce que le Growth Hacking ?

 

Ce terme vous est familier et pourtant vous ne savez pas exactement à quoi cela sert ? Swiss Lemon vous explique, simplement, ce qu’est cette jeune technique marketing.

Comme le terme anglophone l’indique, le Growth Hacking consiste à élaborer et à déployer des techniques dans le but de démultiplier la croissance d’une organisation.

C’est une discipline qui allie marketing, programmation et automatisation. Le terme Growth Hacking peut se traduire en français par « piratage de croissance ». Sa définition simple serait : Ensemble de techniques de marketing permettant d’accélérer rapidement et significativement la croissance d’une entreprise.

Par exemple, avoir plus de followers sur les réseaux sociaux, est un principe qui s’avère indispensable dans le marketing d’influence. Certains usent du Growth Hacking pour parvenir à gonfler la taille de leur communauté.

 

Quels sont les objectifs du Growth Hacking ?

 

Sujet fascinant depuis déjà quelques années, c’est avant tout un état d’esprit : un ensemble de techniques, d’outils et surtout de savoir-faire.

L’objectif du Growth Hacking est d’assurer la croissance rapide d’un service ou d’un produit. Les différentes étapes sont en général :

  • D’établir une stratégie: définir un objectif (plus de trafic, plus de ventes, plus de clients.)
  • D’utiliser les outils du marketing digital déjà bien connus
  • De trouver des techniques pour augmenter la croissance
  • De faire de l’expérience utilisateur une priorité pour avoir le moins de perte possible.

Le principe du Growth Hacking reste flou car chacun a sa technique, les idées novatrices fonctionnent puis deviennent obsolètes, il faut être attentif et créatif. Tester différents canaux, différentes méthodes. Chercher celle qui conviendra le mieux au service ou produit que l’on veut faire connaitre et recommencer.

Carte de fidélité, proposition de produits similaires dans un panier, tracking… Le Growth Hacking est l’ensemble de ces techniques qui seront mises en place et testées pour faire mouche.

 

Growth Hacking

 

Le tunnel du Growth Hacking

 

Lorsque l’on travaille avec le Growth Hacking, on travaille bien souvent sur un modèle de tunnel AARRR. C’est Dave McClure, entrepreneur et business angel, qui a le premier proposé cette matrice.

Le tunnel AARRR est conçu pour permettre aux entreprises de convertir et de conserver les clients potentiels grâce à un parcours client évolutif.

AARRR est un acronyme qui signifie : Acquisition – Activation – Rétention – Référence – Revenu.

Voyons de plus près chacun de ces points pour comprendre un peu mieux le fonctionnement du Growth Hacking.

 

L’acquisition : 1ère étape du Growth Hacking

 

Plus votre acquisition (client) sera qualitative, plus votre tunnel permettra des conversions. Il est inutile de convertir des clients qui ne sont pas intéressés par vos services, car ils n’achèteront pas.

Mauvais lead = peu de clients.

L’acquisition c’est donc l’étape du Growth Hacking qui demande un travail de prospection de potentiels clients qualifiés. C’est une stratégie d’acquisition d’audience.

Exemple : Partagez du contenu de qualité sur les réseaux sociaux pour attirer du trafic sur votre site.

 

L’activation : 2ème étape du Growth Hacking

 

Un internaute qui a activé est un internaute qui utilise. C’est là tout l’enjeu du marketing : l’expérience utilisateur. C’est l’étape pendant laquelle votre prospect va découvrir vos services / produits et où il va y voir un intérêt pour lui. Transformer un internaute en utilisateur.

Exemple : L’internaute est arrivé sur votre page d’accueil (étape 1) et il se créé un compte client.

 

La rétention : 3ème étape du Growth Hacking

 

La rétention de l’utilisateur, c’est le faire revenir le plus souvent possible. Les techniques utilisées pendant cette étape sont nombreuses. L’objectif est clair : l’utilisateur est actif et revient régulièrement sur votre site car il aime vos services / vos produits. Cette étape est primordiale.

Exemple : Relancez vos utilisateurs par le biais de mises à jour régulières, de nouveautés ou de bons de réduction.

 

La référence : 4ème étape du Growth Hacking

 

Créer la viralité ! c’est le but de cette étape qui va stimuler la croissance organique. Vos utilisateurs actifs parlent de vous et invitent leurs amis à vous découvrir. Il faudra être inventif à cette étape pour imaginer différentes techniques d’actions à mettre en place.

Exemple : L’organisation de jeux concours ou d’offres de parrainage sont les plus utilisés actuellement.

 

Les revenus : ultime étape du Growth Hacking

 

Très simplement : convertir vos utilisateurs en clients et donc en chiffre d’affaire. C’est l’étape finale de monétisation au cours de laquelle votre prospect de l’étape 1 devient votre client.

 

Conclusion : le tunnel AARRR explique très simplement ce qu’est, dans les grandes lignes, le travail du Growth Hacker. On remarque que les 4 premières étapes de ce tunnel ne rapportent pas d’argent. Elles visent exclusivement la croissance du nombre d’utilisateurs et leur fidélisation.

La croissance, pour être pertinente, devra être qualifiée et durable. Ce n’est qu’avec ces 2 qualités que l’activité de l’entreprise sera pérenne.

 

Exemples de Growth Hacking

 

Voici un exemple d’action de Growth Hacking liée à la phase « Rétention » avec le très connu réseau social Twitter.

Twitter s’apercevait que de nombreux utilisateurs s’inscrivaient sur le réseau social mais n’utilisaient plus leur compte au bout de quelques jours ou quelques semaines. Twitter a pris conscience (on voit là toute l’importance de l’Analytics) que la majorité des comptes inactifs appartenait à des utilisateurs qui avaient un nombre de followers inférieur à 20. Pour améliorer la rétention de ses utilisateurs, les équipes de Twitter ont eu une très bonne idée : proposer au moment de l’inscription une liste de personnes à suivre. Le succès a été au rendez-vous et la proportion d’utilisateurs inactifs a fortement diminué.

 

Growth Hacking

 

Conclusion sur le Growth Hacking

 

Le Growth Hacking intervient à tous les niveaux du tunnel AARRR. Les optimisations qui seront proposées mettront à contribution toutes les étapes de l’expérience d’un utilisateur.

Le Growth Hacking, pour être efficace, doit donc avoir la main sur l’ensemble de l’activité d’une entreprise et influer la stratégie marketing.

Entre méthodes classiques bien connues et techniques révolutionnaires encore inconnues, le champ d’intervention d’un Growth Hacker est gigantesque.